Glossaire
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Taiji, généralement traduit en français par « faîte suprême », est une notion essentielle de la cosmogonie chinoise. Il représente la poutre faîtière d'une toiture alliée à l'idée d'ultime, évoquant en philosophie chinoise l'idée de la suprême poutre faîtière de la structure de l'univers, la clef de voûte indifférenciée d'où apparaissent le yin et le yang. C'est un des principaux symboles taoïstes et confucianistes.
Taiji Quan : autre écriture de Taïchi Chuan (ou Taï Chi Chuan)
Sur la photo ci-dessus : Yang Chengfu (1883-1936) exécutant le "simple fouet" (single whip).
Tamas est un terme sanskrit qui signifie obscurité, ténèbres ; et dans la philosophie du Sāṃkhya : les Ténèbres, troisième qualité guna de la nature, essence passive de l'ignorance et de l'inertie, tout ce qui aveugle et alourdit les êtres.
Les deux autres gunas sont Sattva et Rajas.
Tarthang Tulku (1935-...) est un enseignant du bouddhisme tibétain, venu enseigner aux États-Unis. Il a écrit de nombreux livres et souhaite protéger la culture tibétaine et l'étendre. Tarthang Tulku est internationalement connu comme un pédagogue novateur et penseur visionnaire. Après avoir passé dix ans en Inde où il enseigna et publia des textes tibétains rares, il s'installa aux Etats-Unis en 1969 où, depuis, il expose les bienfaits de la philosophie bouddhiste aux occidentaux. En 1973, il a fondé à Berkeley, en Californie, l'Institut Nyingma, où, puisant dans sa connaissance de la doctrine médicale et des thérapies de son pays, il travailla, en compagnie de ses élèves, à l'élaboration d'une méthode de relaxation profonde destinée aux Occidentaux, capable d'harmoniser et stimuler les capacités physiques et psychiques.
Tilopa (988-1069), maître indien de la tradition du bouddhisme tantrique et du Mahāmudrā, est l'un des maillons de la Lignée du Rosaire d'Or. Son nom vient du mot sanskrit signifiant « graine de sésame » car il gagnait sa vie en broyant du sésame pour en extraire l'huile. Il est un des quatre-vingt-quatre Mahāsiddha.
Tonalli : dans la mythologie aztèque et plus généralement chez les Nahuas, est une des trois composantes animiques de l'être humain, avec le teyolia et l'ihíyotl. C'est un concept désignant l'énergie vitale d'un être vivant, qui est localisée dans la tête selon la médecine traditionnelle nahua.
Trigramme - Dans la culture chinoise, un trigramme est une figure de divination (卦 (guà)) formée par la superposition de trois lignes (pleines ou brisées). Les huit trigrammes forment le Bagua.
Le Bagua ou Pa Kua est un diagramme octogonal comportant un trigramme différent sur chacun de ses côtés, correspondant chacun à la fois à une direction, un état de la nature, un membre de la famille et un concept philosophique. C'est un concept philosophique fondamental de la Chine ancienne utilisé dans le taoïsme et le Yi Jing, mais aussi dans d'autres domaines de la culture chinoise, tels que le feng shui, les arts martiaux ou la navigation.
Trikuti désigne le chakra ajna situé sur le front au milieu de l'espace inter-sourcillier. C'est dans ce centre que se rencontrent trois canaux (nadis) d'énergie spirituelle : Ida, Pingala et Sushumna après s'être élevés le long du rachis et ce, depuis le chakra Muladhara situé au niveau du périnée chez l'homme et de l'utérus chez la femme.
Les champs de cinabre sont au nombre de trois :
- Le champ de cinabre inférieur, Xià Dāntián, qui se situerait environ trois doigts sous le nombril, au centre du corps, au niveau du point d'acupuncture Qihai (6RM). Il correspond à la Terre. C'est le centre énergétique qui est souvent cité dans les cours de méditation et de Taïchi-Qigong.
- Le champ de cinabre médian, Zhōng Dāntián, se situerait dans la poitrine, au milieu du sternum, au niveau du point d'acupuncture Shanzhong (17RM).
- Le champ de cinabre supérieur Shàng Dāntián 上丹田, se situerait dans la tête, au niveau du point d'acupuncture Yintang au milieu de l'espace intersourcillier.