Glossaires
Les instructions orales des lamas conseillent de méditer peu de temps et de nombreuses fois. On fait, par exemple, une session de dix minutes, aux termes desquelles, même si notre méditation est bonne, on fait une pause. Puis on reprend pour une autre courte session. On alterne ainsi temps de méditation et de pause, ce qui permettra à notre chiné de devenir de plus en plus clair et de plus en plus stable.
Extrait de l'article A l'aube du Mahamoudra - Esprit, Méditation et Absolu (strophe 16)
Les Upanishad ou Upaniṣad (du sanskrit upa, déplacement physique, ni, mouvement vers le bas et shad, s'asseoir, soit l'idée de « venir s'asseoir respectueusement au pied du maître pour écouter son enseignement ») sont un ensemble de textes philosophiques qui forment la base théorique de la religion hindoue. Elles constituent une partie des textes en Inde liés à la śruti (connaissance révélée) et consistent en des spéculations philosophiques qui éclairent le texte auquel elles se réfèrent, chacune se réclamant d'une partie du Veda.
Vache à souhaits - La vache est symboliquement liée à plusieurs divinités majeures : Kamadhenu : Une vache divine, également appelée « la vache des souhaits », qui est censée exaucer tous les désirs et est souvent décrite comme une source inépuisable de richesse et de prospérité.
Vajra Asana : La posture du diamant. Le nom vient des mots sanskrits vajra, une arme dont le nom signifie « coup de foudre » ou « diamant », et asana signifiant « posture » ou « siège ». Le nom Vajrasana désigne un siège de méditation médiéval, mais son usage variait. Le Hatha Yoga Pradipika du XVe siècle le considérait comme un synonyme de Siddhasana, où l'un des talons appuie sur la racine du pénis ; selon Yoga-Mimamsa, cela explique la référence à l'arme vajra.
Le praticien s'assoit sur les talons, les mollets sous les cuisses. Un espace de quatre doigts sépare les rotules, et les premiers orteils des deux pieds se touchent. Le praticien est assis droit.
Vajrayogini est une divinité bouddhiste tantrique également connue sous le nom de Vajravarahi dans le bouddhisme tantrique, ou Vajrayana, une tradition dans laquelle elle est considérée comme la divinité suprême, plus vénérée que tout bouddha masculin. Elle représente le chemin menant à la bouddhéité féminine.
Le vajrayāna est une forme de bouddhisme d'origine indienne, nommée aussi bouddhisme tantrique ou bouddhisme ésotérique, dont certains principes suivent le bouddhisme mahāyāna. Il contient des éléments semblables à l'hindouisme et en particulier au shivaïsme du Cachemire. Au Tibet, le vajrayāna et le bön, religion locale, se sont eux aussi influencés réciproquement. Son nom sanskrit signifie « véhicule » (yâna) du diamant ou adamantin (vajra). Elle est décrite par ses pratiquants comme l'indestructible et brillant comme l'ultime réalité, ou de « foudre », destructrice de l’ignorance, et voie d'une rapidité fulgurante. On appelle aussi ce véhicule mantrayāna et tantrayāna, puisqu’il fait appel aux mantras et tantras...
Varnas ou Mātrikā Varna signifie la mère des couleurs. Il existe d'innombrables ondes et vibrations. Les visonnaires tantriques les ont divisées en cinquante catégories. La division est basée sur la réalisation intuitive. Ce sont cinquante sons de contrôle. Les cinquante lettres de l'alphabet sanskrit, de a (अ) à kṣa (क्ष), sont les sons résultants. Ce sont les sons de contrôle (bīja-mantras) des cinquante catégories. A (अ) est le bīja-mantra de la création. अ du sanskrit, a du latin, alpha du grec et aliph du persan sont les premières lettres de leur alphabet respectif car elles représentent la manifestation créatrice. Les cinquante lettres sont les incarnations de cinquante sons grossiers. Mātṛikā Varṇa est une matrice causale.
(Source : https://www.wisdomlib.org)
Vasana : terme sanskrit qui, dans la philosophie indienne, signifie « imprégnation » ou « impression d'une sensation antérieure ». Les vasana correspondent approximativement à ce que nous nommons les désirs, les tendances latentes ou encore les inclinations.
Dans l'Advaita Vedanta, les vasana sont couplées aux saṃskara. Celles-ci sont comme dans le Saṃkhya Yoga ou le Yoga de Patañjali des saṃskara de vies antérieures qui s'actualisent dans la vie présente sous forme de pulsions ou de désirs
Dans les Yoga Sutra de Patanjali, les vasana sont les impressions subtiles formées dans le citta (l'inconscient) suivant l'effet des actions dont le réservoir est le Karmasaya.
Vedana est le plus souvent traduit par sensation, mais le concept bouddhique que ce mot recouvre ne correspond pas nécessairement à la compréhension occidentale de ce qu'est une sensation. La pratique de la méditation bouddhique fait souvent référence aux sensations. En particulier, le Satipatthana sutta propose une technique de contemplation des sensations : vedanānupassanā.
Védanta : terme sanskrit se traduisant par "fin, aboutissement, conclusion des Vedas". Ce terme désigne une école de philosophie indienne astika. Le Védanta est issu de l'hindouisme ancien qui se consacre à la relation de l'humain à Dieu et la réalisation de la réalité ultime : le moksha. Il a été commenté par de nombreux sages (rishi) au cours des siècles.
Vijnana : terme sanskrit (transcrit viññāna en Pâli)) est un concept de la philosophie indienne qui signifie connaissance, savoir, discernement, compréhension, intellect ; science. Dans le Bouddhisme, vijnana est la connaissance discriminante, l'un des cinq agrégats (skandha).
Vischwa-Vishâya est composé des mots Vischwa (ou Vishva) : terme sanskrit désignant l'univers dans la philosophie hindouiste et Vishaya : monde matériel, ce qui pourrait donner la traduction suivante : univers manfesté...