Glossaries
Trikuti désigne le chakra ajna situé sur le front au milieu de l'espace inter-sourcillier. C'est dans ce centre que se rencontrent trois canaux (nadis) d'énergie spirituelle : Ida, Pingala et Sushumna après s'être élevés le long du rachis et ce, depuis le chakra Muladhara situé au niveau du périnée chez l'homme et de l'utérus chez la femme.
Les champs de cinabre sont au nombre de trois :
- Le champ de cinabre inférieur, Xià Dāntián, qui se situerait environ trois doigts sous le nombril, au centre du corps, au niveau du point d'acupuncture Qihai (6RM). Il correspond à la Terre. C'est le centre énergétique qui est souvent cité dans les cours de méditation et de Taïchi-Qigong.
- Le champ de cinabre médian, Zhōng Dāntián, se situerait dans la poitrine, au milieu du sternum, au niveau du point d'acupuncture Shanzhong (17RM).
- Le champ de cinabre supérieur Shàng Dāntián 上丹田, se situerait dans la tête, au niveau du point d'acupuncture Yintang au milieu de l'espace intersourcillier.
Dans la tradition hindouiste, les trois qualités principales dont l'interaction produit toutes les formes de la "création" qui émane de la Prakṛiti, la Nature Originelle. Les trois qualités ou triguna sont : sattva : la vérité qui est attachée au bonheur et à la connaissance; rajas : l'instinct lié aux tendances et à l'action; tamas : l'obscurité qui procède de l'ignorance (avidyā) et qui enchaîne le Jīva ("individualité" ou"Soi individualisé") à la stupidité, la paresse et l'engourdissement.
Les trois sortes de fièvres (Les Tapas en sanskrit) sont physiques, verbales et mentales.
Physique : le célibat, service des gourous et des saints, la pratique de la non-violence sont quelques-unes des pratiques des tapas pour le corps.
Verbal : dire la vérité, observer le vœu de silence, ne pas blesser les autres par des paroles malveillantes ou durs, dire des mots qui sont bénéfiques et étudier les Écritures sont toutes des tapas de la parole. Le mauna est la tapas verbale. Exercer le contrôle de la parole par la vigilance et la discipline.
Mental : Ce tapas est plus puissante que les tapas physiques.
Tuishou : Littéralement "poussée des mains" ou "mains collantes". La traduction est trompeuse : ce ne sont pas les mains qui poussent, mais l’ensemble du corps. Les mains sont plutôt un point fixe et le contact ne se fait pas avec le bout des doigts, mais plutôt avec la paume, le poignet voire l’avant bras… Le tuishou est non seulement un moyen d’acquérir la sensibilité du toucher, de développer les qualités d’écoute, de repérer ses erreurs dans l’entraînement, mais de réécrire entièrement son schéma de communication avec son "adversaire" en étudiant :
- connexion / mains collantes
- la structure géométrique de l’espace : Dan Tui Shou (à une main) et Shuang Tui Shou (à deux mains) ; pas fixe et en déplacement
- les lois des interactions qui régissent le comportement de l’adversaire,
- la façon de mouvoir le jing (la force interne) pour frapper,
- etc.
Tukaram ou Toukaram est un poète indien d'expression marathi1. Il appartient au mouvement de la bhakti, et il est un des représentants éminents du courant des sant. Son œuvre compte plus de 4000 poèmes.
- Le Marathi est une langue indienne appartenant à la branche indo-aryenne de la famille des langues indo-européennes.
- Sant, dans l'hindouisme, est un terme qui désigne une personne juste et de grande vertu; il dérive de la racine sat, qui véhicule les idées de « existant, présent ; réel, vrai | bon, juste, vertueux, convenable, honnête ». Cette dénomination est utilisée dans l'ensemble du sous-continent indien, mais de façon plus spécifique, le terme désigne une lignée importante de poètes mystiques hindous
Turiya : terme sanskrit qui signifie le quatrième état de conscience au-delà de ceux de veille, rêve et sommeil. Dans les différents courants de philosophie monastique hindoue, Turīya (ou chaturtha) est un état de conscience pure. Il s'agit d'un quatrième état de conscience qui sous-tend et qui transcende les trois états de la conscience commune : l'état de veille (Jagrata), l'état de rêve (svapna), et le sommeil sans rêve (Sushupti)
Les instructions orales des lamas conseillent de méditer peu de temps et de nombreuses fois. On fait, par exemple, une session de dix minutes, aux termes desquelles, même si notre méditation est bonne, on fait une pause. Puis on reprend pour une autre courte session. On alterne ainsi temps de méditation et de pause, ce qui permettra à notre chiné de devenir de plus en plus clair et de plus en plus stable.
Extrait de l'article A l'aube du Mahamoudra - Esprit, Méditation et Absolu (strophe 16)
Les Upanishad ou Upaniṣad (du sanskrit upa, déplacement physique, ni, mouvement vers le bas et shad, s'asseoir, soit l'idée de « venir s'asseoir respectueusement au pied du maître pour écouter son enseignement ») sont un ensemble de textes philosophiques qui forment la base théorique de la religion hindoue. Elles constituent une partie des textes en Inde liés à la śruti (connaissance révélée) et consistent en des spéculations philosophiques qui éclairent le texte auquel elles se réfèrent, chacune se réclamant d'une partie du Veda.
Vache à souhaits - La vache est symboliquement liée à plusieurs divinités majeures : Kamadhenu : Une vache divine, également appelée « la vache des souhaits », qui est censée exaucer tous les désirs et est souvent décrite comme une source inépuisable de richesse et de prospérité.
Vajra Asana : La posture du diamant. Le nom vient des mots sanskrits vajra, une arme dont le nom signifie « coup de foudre » ou « diamant », et asana signifiant « posture » ou « siège ». Le nom Vajrasana désigne un siège de méditation médiéval, mais son usage variait. Le Hatha Yoga Pradipika du XVe siècle le considérait comme un synonyme de Siddhasana, où l'un des talons appuie sur la racine du pénis ; selon Yoga-Mimamsa, cela explique la référence à l'arme vajra.
Le praticien s'assoit sur les talons, les mollets sous les cuisses. Un espace de quatre doigts sépare les rotules, et les premiers orteils des deux pieds se touchent. Le praticien est assis droit.
Vajrayogini est une divinité bouddhiste tantrique également connue sous le nom de Vajravarahi dans le bouddhisme tantrique, ou Vajrayana, une tradition dans laquelle elle est considérée comme la divinité suprême, plus vénérée que tout bouddha masculin. Elle représente le chemin menant à la bouddhéité féminine.
Le vajrayāna est une forme de bouddhisme d'origine indienne, nommée aussi bouddhisme tantrique ou bouddhisme ésotérique, dont certains principes suivent le bouddhisme mahāyāna. Il contient des éléments semblables à l'hindouisme et en particulier au shivaïsme du Cachemire. Au Tibet, le vajrayāna et le bön, religion locale, se sont eux aussi influencés réciproquement. Son nom sanskrit signifie « véhicule » (yâna) du diamant ou adamantin (vajra). Elle est décrite par ses pratiquants comme l'indestructible et brillant comme l'ultime réalité, ou de « foudre », destructrice de l’ignorance, et voie d'une rapidité fulgurante. On appelle aussi ce véhicule mantrayāna et tantrayāna, puisqu’il fait appel aux mantras et tantras...