Glossaries
Le bandha est un terme sanskrit signifiant : action de lier, ligature, lien, attache, chaîne, entrave ; tendon ; union, jonction ; accouplement ; capture, emprisonnement ; posture sexuelle, de gymnastique ou de yoga.
Dans le hatha yoga, il existe trois bandhas qui verrouillent l'énergie au sein du corps lors de la pratique des āsana et du pranayama. Un bandha est une contraction de groupes musculaires qui se localisent en trois niveaux du buste :
- Jalandhara Bandha : compression de la gorge par inclinaison de la tête ;
- Uddiyana Bandha : le ventre est rentré par expansion de la cage thoracique ;
- Mula Bandha : les muscles du périnée sont contractés pour fermer la base du tronc.
Baopuzi : livre écrit par l'érudit de la dynastie Jin, Ge Hong, est divisé en ésotérique "chapitres intérieurs" et en exotérique Waipian "Extérieurs". Les chapitres intérieurs taoïstes abordent des sujets tels que les techniques de xian "immortalité; transcendance", l'alchimie chinoise, les élixirs et la démonologie.
Bardo est un mot tibétain, traduisant le sanskrit antarâbhava, qui désigne, dans certaines écoles bouddhistes du Tibet, un état intermédiaire entre la mort et la renaissance.
En tibétain, le terme « bardo » est utilisé pour signifier « intervalle » et fait référence à des périodes de la vie auxquelles on peut associer des limites
La Bhagavad-Gita n’est pas seulement un texte fondamental de la pensée indienne : depuis ses premières traductions européennes au XVIIIe siècle et sa lecture par les plus grands penseurs, elle a aussi eu une influence considérable sur la pensée moderne occidentale. Ce texte se présente sous la forme d’un dialogue entre le dieu Krishna et le guerrier Arjuna alors que celui-ci doit sonner le début d’une immense lutte fratricide qui, il le sait, ravira la vie à d’innombrables membres de sa famille, alliés ou rivaux. Par son discours, Krishna montre à Arjuna la voix à suivre, celle du renoncement, du yoga et du détachement dans l’action rendu possible uniquement par la maîtrise des sens.
La bhakti (litt.: l'adoration, l'amour de Dieu ou piété, la dévotion ou le service de pur amour envers Īśvara (le seigneur suprême en sanskrit), est l'une des composantes essentielles de l'hindouisme. Il s'agit d'une dévotion « exempte de sollicitations égoïstes et de crainte du Tout-Puissant, [qui] implique un complet oubli de soi de la part de celui qui aime. » Le bhakti yoga (la voie de l'amour de Dieu) représente avec le jnâna yoga (la voie de la connaissance), le karma yoga (la voie de l'action consacrée), le raja yoga (la voie des exercices physiques et spirituels) et le tantra yoga (la voie des rites magiques, la discipline personnelle suivant les ordres du tantra) sont les cinq voies (mārga) traditionnelles du yoga dans l'hindouisme (souvent complémentaires)
Bindu est un terme sanskrit directement traduit par « point ». Bindu a une riche variété de sens en fonction du contexte, mais il est principalement considéré dans les religions et les philosophies indiennes comme le point à partir duquel toute la création commence et est finalement unifiée.
Dans le tantrisme, le bindu est compris comme une expression de la plus haute conscience, symbolisant à la fois Shiva et Shakti, la source de la création et l'énergie féminine divine respectivement.
Bindu peut également se référer au point silencieux qui est la source de tout son sacré.
Le bodhicitta ou esprit d'Éveil (bodhi : éveil ; citta : cœur-esprit) est l'aspiration et l'engagement à atteindre l'Éveil, ou bouddhéité, afin d'y amener tous les êtres sensibles, et ainsi les libérer de la souffrance inhérente (duhkha) à l'existence cyclique (Saṃsāra).
Bodhisattava - De sattva « être », bodhi « éveil », est un terme sanskrit qui désigne celui qui a fait vœu de suivre la voie de Bouddha en prenant refuge dans les trois joyaux (Bouddha, Dharma, Sangha) et en suivant les préceptes qui lui sont destinés, mais qui n'a pas encore atteint l'éveil. Réincarnation de Bouddha.
BOKAR RINPOCHÉ aussi appelé Bokar Tulkou et Karma Ngedön Chökyi Lodrö, est un lama de renom dans la lignée Kagyupa. Il est né le 15 octobre 1940 au Tibet et décédé d'une crise cardiaque le 17 août 2004 à Siliguri en Inde. Il fut l'un des maîtres de méditation les plus renommé du bouddhisme tibétain.
J'ai pris refuge ("baptême bouddhiste") avec Bokar Rinpoché au centre tibétain de La Madeleine en 1991.
Pour les bouddhistes, le mot « Dharma est utilisé pour faire référence aux enseignements du Bouddha, lesquels nous aident à nous faire passer d’un état habituel de confusion et de malheur à un état de conscience et de joie. De même que le mot français « religion » vient du mot latin « religare, relier », le mot Dharma dérive de la racine sanskrite « dhr » qui signifie « tenir fermement » ou « soutenir ». Essentiellement, le Dharma nous soutient fermement en nous empêchant de tomber dans des états d’existence inférieurs et malheureux où nous aurions à endurer d’incontrôlables souffrances pendant un temps très long.
(L'image ci-dessus représente la "roue du Dharma" ou Dharmachakra : l'un des nombreux enseignements sacrés du bouddhisme.)