Glossaries
Mahavira ou Mahāvīr, également connu sous le nom de Vardhamāna, était le vingt-quatrième Tirthankara1 qui a ravivé le jaïnisme. Il a exposé les enseignements spirituels, philosophiques et éthiques des tirthankaras précédents de l'ère pré-védique. Selon la tradition jaïne, Mahavira serait né au début du VIᵉ siècle av. J.-C.
1. Les Tîrthankara sont les maîtres jaïns qui sont pris comme des lumières de la foi du jaïnisme car ils ont atteint l'état d'omniscience (Kevala Jnana) ce qui leur a permis d'enseigner à des disciples la voie du moksha, de l'illumination. Ensuite la libération, le nirvana les a fait sortir du samsara. Tirthankara signifie: créateur de chemin, ou, bâtisseur de pont à travers « le fleuve de l'humaine misère », ou fondateur d'ordres (religieux). Au nombre de 720 suivant la tradition ésotérique, seuls les 24 derniers sont vénérés.
Manas est un terme sanskrit et concept de la philosophie indienne qui comporte de multiples acceptions. Dans les Yoga Sutras de Patanjali et le vedanta, ce terme désigne indifféremment le mental, mais aussi l'intellect (buddhi), l'inconscient (citta) ou la conscience ordinaire à l'état de veille ou ego (ahamkara). Dans le bouddhisme, il est le sixième sens qui entre en contact avec les objets mentaux.
Dans son acception occidentalisée, il désigne aussi la pensée, l'esprit, le mental ou l'intellect1, c'est-à-dire le sens interne ou psychisme.
Mandala est un terme sanskrit signifiant cercle, et par extension, sphère, environnement, communauté, utilisé dans l'hindouisme, ainsi que le bouddhisme et le jaïnisme. Il est composé des termes sanskrit « manda », signifiant « essence », et « la » signifiant « contenant ». Les mandalas sont en premier lieu des aires rituelles utilisées pour évoquer des divinités hindoues. Le bouddhisme héritier de ces pratiques utilise également les mandalas pour ses rites et ses pratiques de méditation
Mantra : dans l'hindouisme, le bouddhisme, le sikhisme et le jaïnisme, Mantra désigne une formule condensée, formée d'une seule syllabe (ex.: Om) ou d'une série de syllabes (ex.: Om Namah Shivaya), répétée sans cesse avec un certain rythme, dans un exercice de méditation ou à des fins religieuses.
Un Guru Mantra est un mantra qu'un gourou donne à un disciple, qui le chante ensuite pour sa croissance spirituelle . Dérivé du sanskrit, gu signifie « obscurité » ; ru signifie « éliminateur » ; man signifie « penser » ; et tra signifie « libérer ». Le gourou est donc un éliminateur de l'obscurité, et le mantra est un moyen de libération.
Marcel Granet (1884-1940) est un sinologue français spécialiste de la Chine ancienne.
Les Mâtrikâ ou Matar ou Matri (litt.: « mères ») sont des déesses mères (Devi) de l'hindouisme toujours représentées collectivement, souvent par sept (Saptamatrika) ou huit (Ashtamatrika).
Les Mâtrikâs occupent une place particulière dans la branche tantrique de l'hindouisme ; pour le shaktisme, elles « assistent la grande Shakta Devî dans son combat contre les démons.
Le méridien Du est autrement appelé Dumaï ou Toumo qui se traduit par "Vaisseau Gouverneur"
Le méridien Rèn est aussi appelé Rènmaï ou Jenn mo qui est traduit par "Vaisseau Conception".
Le mérite ( en sanskrit : puṇya ; en pali : puñña ) est un concept considéré comme fondamental dans l'éthique bouddhiste . Il s'agit d'une force bénéfique et protectrice qui s'accumule à la suite de bonnes actions, de bons actes ou de bonnes pensées. L'obtention de mérites est importante dans la pratique bouddhiste : le mérite apporte des résultats bons et agréables, détermine la qualité de la vie suivante et contribue à la croissance d'une personne vers l'illumination .
Mingmen (Litt.: Porte de Vie ou Porte de Lumière). C’est le feu sous la marmite qui permet toutes les transformations :
« Le Feu de Mingmen est le feu de base qui fait que le yang est opérateur en chaque organe, selon sa spécificité, ce qu’on appelle volontiers le yang de cet organe : le yang de la Rate s’appuie sur le Feu de Mingmen, pour transporter et transformer les nutriments ; le yang du Cœur, pour pulser le sang, etc. »
Ming Men est décrit comme une force immatérielle dans laquelle demeure le Jing (l'essence vitale), et est considérée comme étant l’origine Yang de tout le corps humain.
Moksha (sanskrit) désigne, dans l'hindouisme et le jaïnisme, la libération finale de l'âme individuelle ou jīva du cycle des renaissances, le saṃsāra. Le moksha est en quelque sorte l'équivalent hindou du nirvāṇa bouddhique ; dans le sikhisme, le terme de mukti est utilisé.
Mudra est un terme sanskrit signifiant « sceau, signe, geste (symbolique), rituel », qui désigne une position codifiée et symbolique des mains d'une personne (danseur, yogi, pratiquant du bouddhisme) ou de la représentation artistique (peinture, sculpture) d'un personnage ou d'une divinité. L'origine des mudrā est très ancienne et se rattache à la culture védique.