Glossaires
Chong Mai (litt;: vaisseau d'assaut) est qualifié de «Mer des 5 Zang et des 6 Fu» qui les alimente vraiment tous. Sa branche montante sort à la gorge et au front, imbibe tous les Yang et y verse dans tous du Qi. Sa branche descendante se déverse dans le grand luo de shao yin. Elle sort au «carrefour du Qi» (E-30), passe aux parties génitale et à la face médiale de la cuisse, entre dans le creux poplité, se cache et circule dans le tibia, descend à la malléole médiale, se fixe et se sépare. La branche descendante se joint au méridien du shao yin et imbibe les 3 Yin. (La branche) antérieure se cache, circule et sort au dos du pied, pénètre dans l’espace du gros orteil. Elle irrigue tous les luo et tiédit les tendons et la chair. "
Chounyata ou Śūnyatā, terme sanskrit, désigne dans le bouddhisme la « vacuité ultime des réalités intrinsèques ». C'est-à-dire la vacuité des êtres et des choses, leur absence d'être en soi (anātman) et de nature propre (svabhāva), autrement dit l'inexistence de toute essence, de tout caractère fixe et inchangeant. Elle s'applique aux choses aussi bien qu'aux pensées et aux états d'esprits. Elle est beaucoup liée à l'ainsité (tathātā).
Dans la tradition indienne, les cinq éléments sont Pṛthivī (terre), Āp (eau), tejas ou Agni (feu), vāyu ou vāta (vent), Ākāśa (espace ou éther).
Dans la tradition chinoise, les cinq éléments correspondant aux cinq phases de l'énergie (en chinois : Wu Xing). Ils sont dans l'ordre d'engendrement : Bois, Feu, Terre, Métal et Eau.
Citta (prononciation chitta) : ce terme sanskrit désigne, selon le contexte, la conscience, la pensée, l'esprit, l'intelligence, le cœur.
Dans le Vedanta, citta est l'essence de la conscience, son siège en est symboliquement le cœur, où il est associé à l'âme (jivatman). Il a également le sens de mémoire, de pensée ou de conscience. Dans le bouddhisme, il désigne l'esprit au sens le plus large
"Claire lumière : état de profonde clarté expérimentée par l'esprit qui demeure dans son état naturel lorsque toute préoccupation ou émotion perturbatrice en a disparu."
"Claire lumière (sk. prabhâsvara, tib. 'od gsal) : autre nom de la nature éveillée de l'esprit, qui est vide et lumineuse" (Philippe Cornu). "La pratique de la Claire-Lumière est présentée comme le cœur et l'essence même de la Voie. Elle se divise en une pratique diurne et une pratique nocturne. Le jour, le yogi tentera autant que possible de ne pas suivre les concepts qui surgissent en son esprit, pour demeurer uniment dans l'état inné de la Claire-Lumière... Pour ce qui concerne la pratique nocturne, le yogi s'installe dans la posture accroupie et se transforme mentalement en la forme de Héruka : dans son cœur il visualise une sphère quinticolore au centre de laquelle s'ouvre un lotus à quatre pétales."
Confucius (551 - 479 av. J.-C.) est un personnage historique qui a le plus marqué la civilisation chinoise ; il est considéré comme le premier « éducateur » de la Chine. Son enseignement a donné naissance au confucianisme, doctrine politique et sociale érigée en religion d'État dès la dynastie Han et qui ne fut officiellement bannie qu'au début du XXe siècle, avec une résurgence en 1973. Il est généralement appelé Kongzi ou Kong Fuzi par les Chinois, ce qui signifie « Maître Kong » et a été latinisé en Confucius par les Jésuites.
Dantian - Le Dantian y est alors parfois appelé la « Cour Jaune » et présenté comme le lieu de résidence de la divinité Huanglao. Le premier texte à en donner une description et une localisation précises est « L’Inscription Classique de Laozi ».
« Le champ de cinabre (Dantian inférieur) est la racine de l’être humain. Il est le lieu de stockage de l’essence (Jing) et de l’esprit (Shèn) […]. Les hommes y stockent le sperme et les femmes le sang menstruel. Il règne sur la génération des enfants et est la porte de jonction du Yin et du Yang. Il se trouve à trois cun1 sous le nombril et est la racine des deux reins. Le centre du champ de cinabre est rouge, la gauche est verte, la droite est jaune, le dessus est blanc et le dessous est noir. C’est une zone qui mesure quatre cun, qui est carrée (comme la Terre) et ronde (comme le Ciel). »
1. Unité de mesure équivalent à la largeur du pouce, soit ±1,5cm.
Daoyin ou taoyin ou dao yin est une forme de gymnastique douce chinoise pratiquée dès l’antiquité, pouvant être associée à des exercices respiratoires (tuna), des exercices de concentration mentale (cunsi) et une technique d’acupression (dianxue). C’est l’une des nombreuses pratiques visant à préserver ou à rétablir la santé et à prolonger la vie appelées yangsheng (souvent traduit par "nourrir la vie"). C'est aussi l’un des précurseurs des actuels qìgong et de certaines techniques des courants d’alchimie interne comme Quanzhen. La gymnastique daoyin est particulièrement liée à la culture taoïste, mais a été adoptée également par des moines bouddhistes.
David Bohm : (1917-1992) physicien américain qui a réalisé d'importantes contributions en physique quantique, physique théorique, philosophie et neuropsychologie. Il a participé au projet Manhattan et conduit des entretiens filmés avec le philosophe indien Krishnamurti.
Dazhui - Le point Da Zhui (Dà Zhuī; 大椎) est le 14ème point du Vaisseau Gouverneur (Du Mai – 督脉), il est le point de croisement de tous les méridiens Yang. Le Vaisseau Gouverneur est connu comme étant « la mer des méridiens Yang », et Da Zhui est le point de croisement du Vaisseau Gouverneur avec les 3 méridiens Yang des mains et les 3 méridiens Yang des pieds.
Damma (Pali) ou Dharma (Sanskrit) se réfère aux enseignements du Bouddha. Dans le bouddhisme Theravada, obtenir la réalisation ultime du dhamma est réalisé en trois phases: l'apprentissage, la pratique et la réalisation. Est dhamma tout élément caractérisable. Les commentaires en citent dix :
- le Tripitaka (l'ensemble des textes du canon bouddhique)
- une vérité
- un samâdhi
- la sagesse (paññâ en pâli ou prajna en sanskrit)
- un état naturel
- une nature propre
- la vacuité
- le mérite
- une transgression de la règle
- une chose qu'il faut connaître
Dharmakaya - Dans la pensée bouddhique, le Dharmakāya, corps de la Loi, est un des trois corps du Bouddha, son corps ultime, que seuls les êtres éveillés peuvent percevoir. Les deux autres corps sont le Nirmanakāya (corps physique du Bouddha) et le Sambhogakâya (corps de félicité, ou corps de parfaite plénitude).