Vischwa-Vishâya est composé des mots Vischwa (ou Vishva) : terme sanskrit désignant l'univers dans la philosophie hindouiste et Vishaya : monde matériel, ce qui pourrait donner la traduction suivante : univers manfesté...

Vishnou ou Vishnu. Dans la mythologie hindoue Vishnou est le dieu de la stabilité du monde, il entretient la Vie et la Création. C'est un protecteur des humains et un sauveur. Il ne peut intervenir directement dans les événements, il s'incarne alors en un avatar.

Vision supérieure - Autrement dit : vision pénétrante ou vision profonde.

Vyana est un terme sanskrit qui correspond dans la philosophie indienne et plus particulièrement dans le Yoga au souffle vital qui est la synthèse des quatre autres souffles. Ces quatre autres souffles vitaux sont par ordre alphabétique : apāna, prāṇa, samāna et udāna.

Wang Zongyue (ou WANG Tsung-Yueh), qui aurait vécu sous la dynastie Qing (1644-1911), occupe une place importante dans l'histoire du tai-chi-chuan. Son rôle a été reconnu par les maîtres de différentes époques. Son livre 'À propos du tai-chi-chuan' a beaucoup contribué à la propagation du nom de cette boxe. Selon le 'Manuel de taijiquan' de Shen Shou, publié en 1991 par l'Association chinoise de wushu, le créateur du tai-chi-chuan aurait été Wang Zongyue. Il aurait été le premier à exposer la théorie et les techniques du tai-chi-chuan de manière systématique. Des documents administratifs attestent que Wang Zongyue transmit le tai-chi-chuan à Jiang Fa, puis que ce dernier le transmit à Chen Changxing, habitant du village de Chenjiagou (village situé dans le Henan, une province située à l'Est de la Chine).

Wei Qi  est un champ électromagnétique protecteur qui émane du corps, le protégeant des agents pathogènes externes (des virus et bactéries), et des invasions (émotionnelles, climatiques et électromagnétiques).

Le Wei Qi découle du Qi intérieur profond provenant des méridiens du cœur et du rein. L’acupuncture, en équilibrant les deux extrêmes: feu (cœur) et eau (rein), et en unifiant l’axe yin-yang dans notre corps, permet d'améliorer notre protection. Le Wei Qi ne circule pas dans le sang, mais il se déplace à travers la peau et les muscles où il contrôle l’ouverture et la fermeture des pores, afin de réguler la température du corps et d’hydrater la peau.

Le Wei Qi fait partie du système du méridien du Poumon. Les symptômes courants d’une diminution du Wei Qi ou de l’immunité comprennent la toux, les éternuements, la fièvre ou les frissons, l’écoulement nasal, le larmoiement, les maux de gorge et de tête.

Weilu - Le point d'acupuncture Weilu, également connu sous le nom de Changqiang, est situé à mi-distance ente la pointe du coccyx et l'anus. Il est considéré comme le point de départ du méridien Du (Gouverneur), qui contrôle le yang du corps. Il est également parfois appelé "queue de tortue" ou "porte de la queue" dans les textes taoïstes.

Wo Gu (ou Wo Go) - En pratiquant ce moudra d'origine taoïste qui signifie « fermer la porte de la maison », nous préservons le Qi tout en boostant l'immunité. Wo Gu s'effectue comme suit : Poing fermé avec le pouce touchant la jointure entre l'annulaire et la paume, les autres doigts enveloppant délicatement le pouce sans serrer (comme si le pouce était un oisillon). 
Dans la pratique du Qi Gong, le principal bienfait de Wo Gu est d'économiser l'énergie vitale et de prévenir la maladie. Dans la tradition chinoise, l'annulaire correspond au Foie et aux Reins.
En dehors de la pratique du Qi Gong, nous pouvons pratiquer Wo Gu tous les jours pour renforcer la santé, prolonger la vie en sauvant l'énergie de l'eau et des reins. Ce moudra est aussi très bon pour les yeux, la gorge, les cheveux et contre les infections de la gorge et la toux.
Et quand nous rencontrons quelqu'un qui essaie de vampiriser notre énergie, nous pouvons pratiquer le Wo Gu et de cette façon nous la garderons. De même, quand nous marchons dans la rue Wo Gu peut être pratiqué pour nous protéger contre les attaques virales et les pervers climatiques et pendant la méditation afin d'activer notre énergie . La pratique de la Wo Gu pendant 10 ou 20 mn le matin renforce notre corps en nous préparant à affronter nos défis quotidiens.

Wong Zong-Yue - Personnalité des arts martiaux chinois qui aurait vécu au XVIII^e siècle, considéré comme le fondateur potentiel du taichi chuan. On lui attribue en effet la paternité du Traité du taichi chuan (太極拳論), texte théorique sur cette boxe, sans que celle-ci ne soit parfaitement établie. Wu Yuxiang pourrait en fait en être l'auteur...

Wu Chi ou Wu Ji désigne l'état initial de l'Univers, celui qui a précédé  l'apparition du couple bipolaire Yin et Yang.

Wuji - est un terme du taoïsme qui signifie littéralement: sommet du néant. Il est la source sans fin à laquelle tout retourne. Il est associé au mouvement perpétuel du retour dénommé fu.

Xin - Ce terme chinois désigne le cœur. Selon la tradition chinoise le Xin est un organe Yin (Zang) appartenant à l’élément feu, et est en relation avec son complément Yang (Fu), l’intestin grêle. Sa fonction générale est d’être le contrôleur suprême des organes. Certaines fonctions et qualifications attribuées à cet organe par la médecine chinoise, sont en accord avec les connaissances occidentales, mais il existe toutefois plusieurs différences majeures entre ces deux points de vue. Les six principales fonctions du cœur sont de : 

• gouverner le san, 
• contrôler les vaisseaux sanguin, 
• abriter l’esprit (Shen, 
• se manifester sur le visage, 
• s’ouvrir à la langue,
• contrôler la transpiration.

Le Yajur-Véda ( यजुर्वेद en sanskrit devanāgarī ) ou Yajurveda est l'un des quatre védas. Il contient un ensemble de mantras, ainsi qu'une description des rites et différentes explications à leur sujet, ces dernières étant intégrées au texte dans quatre compilations, dites « Yajur Veda noir », tandis qu'une compilation, dite « Yajur Veda blanc » présente ces explications dans un texte séparé, le Shatapatha brahmana. Cette tradition reprend un ensemble de formules en prose telles des dédicaces ou des invocations prononcées par l'officiant adhvaryu, accompagnées par divers gestes et manipulations liturgiques au cours du sacrifice védique nommé yajña.

Yi peut être traduit par intention, pensée créatrice. Dans le Taichi Chuan, l'intention et le Qi ne sont pas seulement deux concepts distincts, mais ils travaillent ensemble et se complètent pour former le style et les caractéristiques uniques du Taichi Chuan. Le Yi guide le mouvement du Qi, tandis que le Qi fournit la motivation et le soutien au Yi.

Le Yi Jing (ou Yi King) est le premier des cinq « Classiques » (Jing). C’est au départ un livre servant à la divination, dont les racines plongent dans le Néolithique. Mais cet ouvrage va évoluer et ne se contentera plus de répondre à la question « que va-t-il arriver ? » : il donnera également des indications sur l’attitude à adopter en fonction des circonstances. Le livre de divination est ainsi devenu un livre de sagesse.