Glossaries
Om, aum, est une syllabe sanskrite que l'on retrouve dans plusieurs religions d'Asie, en particulier en Inde : l'hindouisme et ses yogas, le brahmanisme, le bouddhisme, le jaïnisme, le sikhisme. On la nomme aussi udgitha ou pranava mantra (« mantra primordial », le mot prāṇa signifiant également « vibration vitale »). D’un point de vue hindou cette syllabe représente la vibration originelle, primordiale, à partir duquel l'Univers se serait manifesté.
Ouang Tchoug Dordjé ou Wangchuk Dorjé (1556-1603) est le IXe Karmapa, chef de la lignée karma-kagyu. Le 9e Karmapa composa plusieurs textes sur la philosophie bouddhiste dont "Mahamoudra, Océan de la signification certaine" et "Le Mahamoudra qui dissipe les ténèbres de l'ignorance" qui eurent un impact important sur la connaissance du mahamoudra. Ce Karmapa, comme ses 3 successeurs, joua un rôle de pacificateur dans une période de l’histoire du Tibet marqué par des troubles politiques importants.
Padmasambhava (littéralement né du lotus) est un maître bouddhiste du VIIIe siècle né probablement durant le premier quart de ce siècle, dans la vallée de Swat au Pakistan aussi appelé Guru Rinpoché (« précieux maître »). Il est considéré comme le fondateur du bouddhisme tibétain, et a dirigé la traduction de textes bouddhistes en tibétain. Son premier projet était la construction, à la demande du roi Trisong Detsen, du premier monastère bouddhiste à Samyé alors dans l'empire du Tibet.
Para est un mot sanskrit qui signifie "supérieur" dans certains contextes, et "le plus haut ou le plus suprême" dans d'autres. Brahman dans l'hindouisme parle de l'Absolu, la Réalité Ultime dans l'univers. Dans les grandes écoles de la philosophie hindoue, c'est la cause immatérielle, efficace, formelle et finale de tout ce qui existe.
Parabrahman ou Paraṃbrahman est un terme sanskrit de la philosophie hindoue qui désigne l'« Esprit Suprême » ou la réalité ultime. Parabrahman est le “Brahman suprême“ ce qui est au-delà de toutes les descriptions et conceptualisations. Il est décrit comme sans forme qui imprègne éternellement tout, partout dans l'univers et tout ce qui est au-delà.
Dans le Vedānta et plus particulièrement l'Advaita Vedānta, Parabrahman signifie la réalité ultime qui est une et non-duelle, inconditionnée, sans qualité et sans attribut.
Paramahansa Yogananda (1893-1952) est un yogi et un guru (précepteur spirituel) qui a fait la promotion du kriya yoga en Occident
Pāramitā (sanskrit) ou pāramī (pāli), souvent traduit par « perfection », signifie littéralement « aller au-delà » ou « atteindre l'autre rive ». On le traduit encore par « vertu transcendante » ou. « vertu suprême ». Pāramitā désigne dans le bouddhisme la pratique d'une vertu qui, menée vers sa perfection, permet d’accéder à l’éveil, c’est-à-dire au nirvāṇa, ou à l’état de bodhisattva puis de bouddha.
Parashiva (Paramashiva, Paramshiva, ou Parmshiva) est l'aspect le plus élevé de Shiva dans Shiva Siddhanta et dans le shivaïsme au Cachemire. La shiva Siddhanta est aujourd'hui la plus ancienne, la plus vivace et la plus largement pratiquée des six formes de shivaïsme. Elle compte plusieurs millions de dévots, des dizaines de milliers de temples puissants et des dizaines de traditions monastiques et ascétiques vigoureuses.
Parturiant : du verbe parturir qui signifie accoucher. Ce terme peut être utilisé au masculin en maïeusthésie1 pour désigner le patient, qui est comme un être sur le point de mettre au monde une part de lui-même en gestation.
1. Maïeusthésie : approche thérapeutique intégrative qui vise à accompagner la naissance des parts de soi restées en attente dans notre histoire personnelle ou familiale suite à des blessures de vie.
Pashyanti dérive d'une racine sanskrite qui signifie « voir ». Pashyanti vous permet de regarder votre monde, de le mesurer avec précision en un coup d'oeil avec votre darshana, qui est à la fois votre vue (ce que vos yeux extérieurs voient) et votre philosophie (ce que vos yeux intérieurs perçoivent). Pashyanti signifie littéralement 'voir, c'est croire'.
Peng Zu (litt. : « Ancêtre Peng ») est une figure légendaire de longévité en Chine. Il a supposément vécu plus de 834 ans lors de la dynastie Shang. Quelques légendes racontent qu'un an durait 60 jours en Chine ancienne, ce qui lui ferait plus de 130 ans. Certains disent qu'il aurait vécu 200 ou 400 ans. D'autres affirment qu'il aurait été effacé de la liste des morts au Paradis, évènement qui se retrouve souvent dans le folklore et la mythologie chinoise antique.