Glossaries
Shiva-Nataraja : Shiva qui exécute une danse cosmique appelée nadanta ou ananda-tandava,...
Le shivaïsme du Cachemire (ou tradition Trika) est un courant non-dualiste du shivaïsme, dont il est une des deux branches principales, l'autre étant l'école dualiste Shaiva Siddhanta.
Le shivaïsme du Cachemire enseigne que le monde est une expansion de Dieu et qu'en conséquence la réalisation doit s'obtenir au sein de la vie quotidienne
Les Shivasutras ou Śiva sūtra-s ou Māheśvara Sūtrāṇi sont un ensemble de quatorze sūtra-s qui permettent de coder de façon condensée des listes de phonèmes du sanskrit telles qu'elles sont mentionnées dans l’aṣṭādhyāyī de Pāṇini, le traité fondamental de grammaire sanskrite. Ces abréviations sont nommées les pratyāhāra-s, c'est pourquoi les Śiva sūtra-s sont aussi nommés pratyāhārasūtrāṇi. Ashtadhyayi signifiant en sanskrit : « Octopartite ») est un traité de grammaire en huit chapitres composé en sanskrit entre les VIe et Ve siècles av. J.-C., et attribué au célèbre grammairien indien Pāṇini.
Shri (écrit Sri ou Shree) est un mot (sanskrit) attribué initialement à une déesse et signifiant « bonne, belle, heureuse ». C'est également un titre de vénération donné aux dieux hindous. Avec le temps, Shri est devenu un terme honorifique courant sur le sous-continent indien. Fonctionnant comme un titre, il fut et il est encore attribué aux sages et aux gourous, comme dans le cas de Shri Aurobindo (1872 - 1950)
Shunya ou Shunyata désigne dans le bouddhisme la « vacuité ultime des réalités intrinsèques ». C'est-à-dire la vacuité des êtres et des choses, leur absence d'être en soi (anātman) et de nature propre (svabhāva), autrement dit l'inexistence de toute essence, de tout caractère fixe et inchangeant. Elle s'applique aux choses aussi bien qu'aux pensées et aux états d'esprits. Elle est beaucoup liée à l'ainsité (tathātā).
Shvetahvatara Upanishad - L'accent dans la Shvetahvatara Upanishad n'est pas mis sur Brahman, l'Absolu, qui ne change jamais, mais sur l'Ishvara personnel. Certaines idées se développent plus tard sous forme de Samkhya, mais il n'y a pas de séparation en deux entités, puruùa et prakçti. Cette Upanishad est une tentative d'harmoniser différentes idées philosophiques. Elle est parfois appelée Bhagavad Gita shivaïte en raison de son contenu similaire (sa synthèse de différentes idées philosophiques et son accent sur la bhakti et la jnàna) et de ses références à Shiva.
Siddha est un terme sanskrit qui signifie « accompli, réalisé, obtenu ou parfait », en tibétain druptob. Selon la philosophie indienne et plus particulièrement le Yoga mais aussi le jaïnisme, le Siddha est celui qui a atteint le but suprême ou la perfection et qui a alors atteint l'éveil, le moksha. Les yogis croient qu'à ce stade, l'être est doué de pouvoirs surnaturels ou merveilleux (les Siddhi).
Siddha Vidya est la science d'utiliser le pranayama pour maintenir le flux d'énergie dans une direction vers le haut dans le corps et atteindre l'espace de l'unité avec Paramashiva, ou superconscience. La pratique utilise plusieurs formes de pranayama et de kumbhaka et de méditation profonde. Ses origines sont de Paramashiva Lui-même qui a donné ce savoir à Parashakti et aux saptarishi et dix-huit siddhas.
Le Siddha Yoga est une pratique spirituelle issue de l'hindouisme et visant à réaliser la présence de la divinité en soi et dans la création. La mission qu'elle se donne est de transmettre "la connaissance du Soi". Siddha Yoga signifie « yoga parfait », c'est le terme adopté par Swami Muktananda pour décrire la voie de réalisation de soi qu'il a suivie et enseignée. Siddha est un terme sanskrit qui signifie parfait ou accompli. Elle se nomme yoga parfait parce qu'elle englobe tous les autres yogas (jnana yoga, hatha yoga, raja yoga et bhakti yoga) et cherche la perfection dans chacune.
So'ham - Mantra de réalisation, véritable phare du Védânta non-dualiste, Advaïta Vedânta, So’ Ham identifie l’Âme du pratiquant (âtman) à Dieu lui-même (Brahman). Composé de So et de aham, il signifie littéralement “Lui, je suis”.
Résonance du son So'Ham
“S”, le souffle divin créateur, est associé à “o”, conscience globale du monde cosmique immatériel qui contient le “Tout”. Dans le son Ham, “H” le souffle humain, est l’expression subtile de l’homme, âtman. “H” projette vers l’infini ce “A” de l’expansion aux confins de la création pour se fondre en “lui”. Fusion de l’humain et du divin qui apparaît en conscience sur le “M”.
Sogyal Rinpoché (1947-2019) est un lama tibétain exilé en 1956 ayant reçu une éducation dans la tradition nyingma du bouddhisme tibétain puis occidentale en Inde et en Angleterre.
Il est l'auteur d'un ouvrage ayant connu un succès international, Le Livre tibétain de la vie et de la mort, inspiré en partie du Bardo Thödol. Sogyal Rinpoché, qui a commencé à enseigner en Occident en 1974, y donne des conférences publiques ou conduit des retraites d'étude et de pratique du bouddhisme tibétain.
Sogyal Rinpoché et ses disciples ont fondé les Centres Rigpa, un réseau international de centres bouddhistes dont il est le conseiller spirituel. L’organisation comprend 130 centres répartis dans 41 pays.
Le Soi avec un S majuscule (parfois appelé « vrai soi » ou « Soi supérieur » par distinction avec l'ego, ou « soi » avec un s minuscule), dans l'acception spirituelle du terme et particulièrement dans les courants issus du Védanta tel que l'Advaïta Védanta, désigne l'identité première et ultime de l'être.
Sol Invictus, expression latine signifiant « Soleil invaincu », est une divinité solaire romaine dont le culte apparaît dans l'Empire romain au cours du IIIe siècle.
Spanda : est l'un des thèmes fondateurs du tantrisme dans l'école connue sous le nom de Shivaïsme du Cachemire. Le terme, qui signifie à l'origine vibration, pulsation en sanskrit, y est défini comme « la vibration de l'Un, accompagnée de conscience, vibration qui a suscité les différences de l'univers ». Cette vision du monde a été pour la première fois exposée au VIIIe siècle dans la Spandakārikā, attribué soit à Vasugupta (860-925), soit à son disciple Kallata.
